La perruche Calopsitte en captivité possède de nombreuses mutations de couleurs qu’il est aussi possible de combiner entre elles. Cela donne une très large palette de couleur potentielle.
Si je préfère en général élever du type sauvage pour mes autres espèces, j’avoue que chez la perruche Calopsitte j’aime beaucoup jouer avec la génétique !
Cet article est là pour présenter rapidement la plupart des mutations et mettre une photo sur celle que j’ai ou j’ai eu à la maison. La liste n’est pas exhaustive, il est fort probable qu’il en manque quelques-unes.
Pour découvrir l’espèce, voir la page sur la perruche Calopsitte.
Les mutations peuvent être classées en trois catégories selon leur mode d’hérédité.
Hérédité récessive.
Dans ce cas, la transmission de la mutation de couleur concernée n’est exprimé que si le gène dans lequel il est inscrit est porté par les deux chromosomes de la paire impliquée.
Il s’agit des mutations :
- Panaché. Cette mutation est dite anti dimorphisme sexuel. En effet les oiseaux de cette mutation ne peuvent pas être sexé à l’œil, les caractères habituels de sexage tel que l’intensité du masque de la face ou bien les plumes striées sous la queue peuvent se retrouver aussi bien chez les mâles que chez les femelles. Un test ADN est donc nécessaire.
- Face blanche.
- Face pâle.
- Bronze Fallow.
- Fallow cendrée.
Ci-dessous des oiseaux en mutation Face Blanche, à gauche un mâle, à droite un Face Blanche panaché Opaline (on peut voir le dessin perlé sur les ailes).
Ci-dessous divers oiseaux en mutation panaché.
Hérédité dominante.
Dans ce cas, la transmission de la mutation de couleur concernée est exprimée dés que le gène dans lequel il est inscrit est porté par au moins un des deux chromosomes de la paire impliquée. On parle alors de simple facteur si le gène est porté par un chromosome, et de double facteur si le gène est porté par les deux chromosomes.
Il s’agit des mutations :
- Edged.
- Joues jaunes dominant.
Hérédité liée au sexe.
Dans ce cas, le gène dans lequel il est inscrit est porté par le chromosome sexuel X. Chez les oiseaux, à l’inverse de l’être Humain, les femelles sont XY et les mâles sont XX. Du coup, c’est le père qui transmet la mutation à ses filles.
Il s’agit des mutations :
- Cinnamon. Avec cette mutation le noir est remplacé par du brun/beige.
- Ino. Correspond à lutino sur une base sauvage, ou albinos sur une base face blanche, ou encore crémino sur une base Face pâle. Le sexage des oiseaux ino n’est forcément aisé car mâles et femelles se ressemble énormément (en lutino les femelles ont joues orange comme les mâles). On peut tout de même apercevoir des stries sous la queue ainsi que des points blanc à l’intérieur des ailes chez les femelles (et chez les jeunes mâles n’ayant pas encore mué !). Une astuce consiste à prendre une photo avec flash du dessous de la queue, le flash faisant bien ressortir les stries si elles sont présentes.
- Opaline. À noter que cette mutation qui crée un dessin « perlé » sur les plumes des ailes et du dos disparaît au fur et à mesure des mues chez les mâles (sauf chez les mâles étant aussi Panaché, ceux-ci gardent en général leurs perles).
- Joues jaunes.
Ci-dessous deux jeunes oiseaux Opaline. À gauche un Opaline Cinammon (on voit bien le brun des plumes qui a remplacé le noir), et à droite un Opaline. Sans doute des mâles à la vue de leur masque qui apparaît et de leurs joues orange. Ils perdront le dessin perlé de leurs plumes au fil des mues pour finir totalement beige et gris.
Ci-dessous deux oiseaux en mutation face blanche opaline. Celui de gauche est également cinnamon.
Un outil sympa pour prédire les mutations possibles des jeunes issus d’un couple dont on connais le patrimoine génétique : le calculateur génétique !